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Fallait pas l'embaucher

16 décembre 2006

En route pour la certification !

Notre boss à une nouvelle lubie : être certifié ISO ! C'est un projet honorable. En effet, si ça n'aide pas à gagner des marchés, on peut en revanche en perdre ! Nous espérons donc avoir pas mal de répercussions positives ! Le projet avait débuté de façon non officielle avec le traitement des demandes clients (voir un précédent article). Il vient de prendre un nouveau tournant avec le traitement des commandes !

L'objectif d'une démarche qualité et d'être le plus efficace, de simplifier les processus afin d'être plus réactif. A vrai dire, nous prenons le chemin opposé. On rajoute des étapes supplémentaires. Désormais, nous avons des vérificateurs de commandes. Notre boss se charge pourtant déjà de cette lourde responsabilité. Il analyse en profondeur le contenu du bon de commande afin de déceler d'éventuelles erreurs ! Après cette étape, nous devions de le traiter : pour résumer, utiliser un stabilo pour souligner les trois informations et cocher deux cases.

Les neuneus que nous sommes ne sommes pas capables de surligner correctement deux lignes sur un bon de commande. Nous ne sommes que des BAC+5 après tout ! Nous avons aussi de grosses lacunes au niveau du coloriage de cases : nous avions tendance à déborder. Nous considérons que ces débordements n'ont aucun impact sur traitement en aval. Quelle erreur ! D''après un fameux théorème de la TBS (Téhéran Business School), un coloriage mal réalisé c'est un coloriage inexploitable ! Même avec la meilleure volonté du monde, nos esprits simples sont formatés et inconsciemment, nous débordons. Il faut donc vérifier que nous faisons bien notre travail et s'il faut recommencer dix fois, on recommencera. Il se murmure même que, si nous persistons à déborder, nous aurions des lignes de coloriage à faire !

Bref, la décision a été prise de rajouter un maillon au processus. Un vérificateur vérifiera que le premier vérificateur n'a pas fait d'erreur et que nous avons bien souligné nos deux lignes et que nous colorions bien.

Je ne suis pas un qualiticien mais j'ai une petite expérience qui me permet d'avoir un recul objectif de la situation. C'est bien de vouloir installer un référentiel ISO dans une entreprise. Cependant, il vaudrait mieux se mettre à jour. Se lancer dans une démarche ISO 9003 version 1994 lourde, procédurière, ne nous apportera pas grand chose mis à part les sarcasmes de nos clients. Fabriquer une usine à gaz, sur le papier ça peut être vendeur, mais dans la réalité ça pousse plutôt à la déprime. Mais, il est inutile d'essayer de faire entendre raison à notre patron, quand il a une idée en tête, il ne change pas !

Nous commençons donc à pronostiquer aux futures procédures que nous allons mettre en place : préparation du café, changement du rouleau de papier toilette, fermeture de la porte d'entrée... les processus clés ! Nous cherchons activement des manuels pour notre DAF qui a priori devrait être promu au poste de Responsable Qualité. Nous n'avons pas réussi à trouver La Qualité pour les Nuls ou Oui-Oui au pays de la Qualité. Si éventuellement vous avez des références dans les collections du Club des 5 ou Bob l'Eponge, nous sommes preneurs.

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13 décembre 2006

Farinade du jour

Cette fois ci, la farinade n'est pas un mail mais une scène qui s'est déroulée hier. Je devais faire expédier un colis impérativement aujourd'hui. Je suis donc allé voir notre DAF qui est en charge des expéditions :

 

- DAF, voila le colis qu'on attends depuis deux jours, c'est urgent, il doit partir aujourd'hui !

- Urgent, OK. Je m'e noccupe en fin de semaine.

 

Inutile de vous dire que je suis resté sans voix. Je me suis permis de lui rappeler sèchement la définition du terme Urgent. Au bout de deux minutes de silence (il faut que le message soit assimilé !), il a réagi en me disant OK je vais voir ce que je peux faire.
C'est pas rassurant mais je suis mauvaise langue car il a surmonté la difficulté de la tâche et a accompli avec succès sa mission.

11 décembre 2006

Un peu de culture dans ce monde de brutes !

Nous quittons le temps d'un article le petit monde de notre entreprise afin de vous faire découvrir des liens intéressants. Ces liens ont vraiment leur place sur ce blog car ils nous ont aidé à supporter l'été. Notre boss devenait même dingue. Nous étions une minorité de fans au départ mais désormais nous le sommes tous !

Nous souhaitions vous présenter Nabil ! Nabil est un jeune rappeur du 92 qui a diffusé cet été sur le web un morceau qui n'a pas eu le succès qu'il méritait ! On parle beaucoup de Kamini à juste titre mais pas assez de Nabil !
Son premier est unique titre (actuellement) a été écrit avec les tripes. On peut ressentir toute la frustration de l'artiste. Cependant les paroles ne sont pas très compréhensibles. Nabil pèche dans l'interprétation !

J'aurai aimé pouvoir intégrer la vidéo dans l'article mais je n'y arrive pas. Je vous renvoie donc vers Youtube : Original

J'entends déjà vos commentaires, c'est nul. En effet, c'est un peu brut. Ceci dit, avec un bon son derrière, on arrive déjà à quelque chose de bien mieux ! Voici un petit remix rap qui devrait vous convaincre un peu plus : Remix Rap

La dernière vidéo va vous prouver que l'interprétation est fondamentale. On pourra ainsi se rendre compte que Nabil est plus un auteur et qu'avec un bon compositeur et interprète, il a sa place dans le show-biz ! Vous pourrez saisir toute la quintessence du texte et enfin mieux comprendre son message : Remix Disco

Bref, tout ça pour vous dire qu'après notre carrière de commercial, certains d'entre nous pensent à une nouvelle carrière dans la chanson. Nous travaillons d'arrache pieds sur le titre "Tousse, tousse". Cependant, un conseil de discipline dans notre entreprise a freiné notre progression. Cela prendra plus de temps mais nous y arriverons !

7 décembre 2006

To be malade or not to be malade

Contrairement à un contrat précaire classique type CDD ou intérim, le CNE (peut-être même encore plus précaire !) ne donne pas le droit à un certain nombre de jours afin de se rendre à un entretien d'embauche pour obtenir un contrat plus classique comme un CDI. On est définitivement pris dans un piège.
Pour nous rendre à un entretien nous avons trois options en fonction du lieu de rendez-vous :

- on est malade tout simplement !
- on pose un jour de congés (pas de RTT, nous on ne connait pas)
- le gars de chez Darty doit venir réparer la machine à laver qui fuit, le grille-pain qui ne marche plus...

La dernière excuse est assez pratique pour un entretien dans le coin. On peut se débrouiller en deux heures. Quand il faut se rendre plus loin ou si le rendez-vous est à un horaire bizarre on doit se rabattre sur les deux premières excuses pour disposer de la journée entière. Il faut dire que ce n'est pas facile d'être malade une demi-journée. Ceci dit, je l'ai fait et je ne suis pas le seul. Je ne sais pas si on éveille des soupçons. Les deux buses qui nous dirigent doivent probablement s'en douter.

Du coup, ils ont décidé de mieux surveiller les arrêts maladie. Il faut désormais impérativement apporté un certificat médical. Ce n'est pas pour autant qu'on sera payé pour cette journée ! On doit donc désormais aller voir le médecin pour une maladie imaginaire. Ca n'arrange d'une part, pas le trou de la Sécu et d'autre part, j'ai peur qu'au prochain rendez-vous avec mon médecin traitant, il me conseille d'aller voir le psy en m'expliquant que je suis peut-être hypocondriaque !

Mais depuis le début de l'hiver, nous devons faire face à une nouvelle difficulté : le froid ! Même si les températures ne sont pas extrêmes, un coup de froid et vite venu ! Si en plus vous prenez en considération que notre hiérarchie se refuse à mettre le chauffage, les probabilités de tomber malades augmentent considérablement.

Je me dois de rajouter un élément qui a son importance : l'isolation de nos locaux. Je ne sais pas si c'est notre DAF himself qui a monté les fenêtres mais sur chacune d'entre elles on a un trou (ou un jour si vous préférez) de plusieurs millimètres. Le record est dans notre salle de restauration ou l'on peut carrément passer sa main à l'extérieur ! Le résultat est simple il fait la même température dedans que dehors.

Nous râlons évidemment à chaque occasion pour avoir le chauffage mais ça coûte cher ! Pour nous réchauffer, nous somme tentés de porter un pull mais c'est en contradiction avec le code vestimentaire le la compagnie ! L'astuce la plus discrète est le plaid. Un conseil à ce sujet (excuse moi d'avance Diogene02 !), évitez le plaid qui est resté longtemps dans le coffre d'une 205 Camel Trophy qui a parcouru le monde pour les odeurs. On a l'impression d'avoir son DAF sur les cuisses !

Il y a eu pièce où nous avons la main sur le chauffage : ma cuisine qui est équipée des radiateurs électriques indépendants. Une guerre terrible se déroule entre nous et la hiérarchie. A chacun de nos passages, nous plaçons le thermostat sur le maximum et nos patrons le coupent à chaque fois qu'ils vont prendre un café ! Je ne pense pas que se soit la solution la plus économique mais c'est la seule qu'on ait !

Revenons à nos moutons et aux arrêts maladie ! Avec le froid, nous tombons tous malades ! Le problème est que nous sommes obligés de venir bosser bien que malade car les arrêts maladie sont réservés aux entretiens.  Notre boss va vraiment finir par se poser des questions (en a-t-il les capacités ?). Comment faisons nous pour guérir d'une gastro, une grippe en 24 heures alors que nous ne sommes pas capables de soigner une rhino en moins de 3 jours ? Mystère !

Avec l'hiver qui s'approche, j'ai peur que notre équipe soit rarement au complet ou à 100% de ses moyens. Nous allons tous nous refiler nos microbes et on va souffrir. Le comble, c'est que nous ne pourrons pas être en forme pour nos entretiens !

PS : si vous aussi lorsque vous allez aux toilettes, vous devez enfiler vos manteaux, gants et écharpes faites nous signe et partagez votre malheur avec nous !

4 décembre 2006

Internet est dangereux !

Nous savions que cela arriverait un jour, on nous a coupé notre accès Internet au boulot ! On nous avait prévenu dès notre arrivée mais cela traînait depuis si longtemps (plus d'un an) qu'on croyait qu'il ne serait jamais coupé : Erreur, c'est arrivé cette semaine ! Nous avons cherché à relativiser en se disant que plutôt que d'aller sur OMplanete.com, Football365, Kochonland ou le Bon coin, nous pourrions nous consacrer à la rédaction du blog ou réussir le niveau difficile du Spider Solidaire. C'est bien triste.

Pourquoi nous a-t-on coupé le web ? Car c'est dangereux ! Nous sommes des simples d'esprits qui cèdent trop à la tentation ! Cet espace de liberté qui s'offre ainsi à nous, nous poussait à ne pas travailler. En plus, ce n'est d'aucune utilité ! En effet, pourquoi un commercial, chargé également du service après-vente technique, aurait recours à Internet :

- Chercher des nouveaux clients ou des informations sur les cibles déjà répertoriées ?
- Rechercher de l'information technique afin de répondre aux questions de nos clients ?
- Se renseigner sur les activités des concurrents, leurs produits, leur politique commerciale ?
- Trouver des informations pertinentes sur notre marché ?
- Consulter les sites emploi pour trouver un autre job ?

Bref rien de bien important je vous l'accorde. Quoique pour le dernier, j'ai un doute ! Le risque que nous perdions du temps sur le web à ne rien faire alors que nous sommes payés à la commission est trop important ! Il faut couper Internet !

Heureusement pour nous, l'informaticien est une bille ! Il est venu configurer nos ordinateurs et 5 minutes après j'ouvrais Internet Explorer, je me connectais sur Gmail pour consulter mes mails et avertir mes connaissances que j'appartenais encore à la communauté du Web ! Je suis loin d'être un crack en informatique (je ne serai pas dans cette boite !) et je ne peux pas révéler mon secret ! Mais la manipulation de notre expert informatique consistait en gros à supprimer l'icône d'Internet Explorer du Bureau Windows !

Après avoir réussi mon piratage, j'ai du faire face à un vrai dilemme. En effet, devais-je céder mon secret à mes collègues où le vendre ? Je suis commercial après tout ! Ce deal me permettait de me garantir quelques McFlurry, des oeufs Kinder (oui, j'ai des plaisirs simples !)...
Cependant, j'ai repensé à la pub Mastercard : un McFlurry, 2,10€. Trois oeufs Kinder 1,75€. Niquer ton patron, ça n'a pas de prix ! J'ai donc offert ce service à mes collègues pour que eux aussi puissent rejoindre à nouveau la communauté web et aussi accéder au blog ! Quel grand homme je suis !

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30 novembre 2006

242 euros

C'est mine de rien une sacrée somme ! On peut faire pas mal de chose avec 242 euros ! On peut se faire un bon resto à deux, acheter une disque dur externe pour pallier au crash du sien (l'intéressé se reconnaîtra !). D'un point de vue professionnel, on peut augmenter la collection Pour les Nuls du DAF, installer une sonnette à la porte, un GPS pour repérer les accidents et permettre ainsi à notre bosse de ne pas être 30 minutes en retard pour un trajet de 5 minutes maximum... Néanmoins, nous avons trouver une autre utilité : se bourrer la gueule !

Les efforts que nous avons déployés durant la dernière campagne promotionnelle devaient être récompensés par un apéro au pub du coin. Le programme originel était une voire deux petites pintes. Cependant notre boss avait oublié qu'avec nos conditions de travail nous pouvions avoir des penchants dépressifs. Quel est le meilleur remède contre la dépression au travail : l'alcool !

Nous avons donc manoeuvré à merveille au tournant de la soirée ! Nous étions posés depuis une bonne petite heure et finissions nos secondes pintes et notre boss s'apprêtait à partir avec sa carte bleue ! Impossible. Nous lui proposons, sur son compte, une dernière petite tournée ! Dans un tel contexte "dernière" est bien le dernier mot à prononcer car en général c'est le premier d'une longue série ! Ses racines anglaises ne pouvaient que l'interdire de refuser et nous sommes repartis pour un autre tour, et un autre, et un autre... et un autre ... et un hips autre... Bref, vers 23 heures, après une moyenne de groupe de 8 pintes par personnes, notre boss prend une décision irréversible de départ. Le moment de payer l'addition est venu !

Lorsqu'il a vu le montant, 242 euros, son visage est passé par toutes les couleurs. A ce sujet, je croyais que seul le visage changeait de couleur. Nous avons pu constater que même le crâne était sujet à ces changements de couleurs. L'infarctus n'était pas loin, nous avions sorti nos téléphones et précomposé le numéro du SAMU. Après avoir repris ses esprits, il a sorti sa calculette afin de recompter le total 5 fois. Malheureusement pour lui, toujours le même chiffre : 242 ! Il du donc se résoudre à payer l'addition.

Le lendemain nous partagions tous une bonne gueule de bois. Nous avions la chance d'avoir piccoler à l'oeil ce qui aide à récupérer. Par contre lui, c'était plus dur ! Toujours est il que ce n'est pas demain la veille que nous retournerons au pub sur le compte de la boite !

27 novembre 2006

Ce n'est qu'un au revoir !

Demain Brittchick nous quitte ! Non, elle n'est pas morte ! Elle quitte notre merveilleuse société ! Voici l'occasion pour nous de faire un bilan avec elle.

Alcool38 : Brittchick, tout d'abord félicitations pour ce nouveau job ! J'imagine que tu dois être heureuse non ?

Brittchick : Merci, merci ! En effet, je suis très heureuse d'avoir trouver ce nouveau boulot ! Il va révolutionner ma vie !

A : Une question me brule les lèvres, pourquoi as-tu voulu changer d'entreprise ?

B : Je recherchais un nouveau défi, un nouvel environnement, un nouvel élan pour ma carrière.

A : Notre entreprise a une politque basée sur une évolution de carrière rapide. Tu as déjà donc fais le tour des opportunités qui t'intéressaient ?

B : Depuis plus de quatre ans je fais le même boulot. Je pense avoir débuté très haut en tant que commerciale dans l'entreprise dès mon embauche. Aucun poste plus qualifié ne pouvait se présenter.

A : Et avec ce nouveau boulot, tu as donc plus de responsabilités ?

B : Tout à fait, par une simple métaphore, je dirai que je passe du statut d'ouvrier à cadre. En fait, non, ce n'est pas une métaphore, c'est la réalité.

A : Au-delà des responsabilités, qu'est ce qui t'a poussé à signer ailleurs ?

B : Une paye meilleure mais ce n'est pas tout évidemment ! Au-delà du salaire, j'ai pu apprécié d'autres compléments comme une mutuelle, les RTT, des congés payés libres...

A : Excuse moi je te coupe mais je n'ai pas saisi les derniers mots : mutuelle ? RTT ? congés libres ?

B : C'est vrai que ce sont des notions que nous ne connaissons pas ici. Néanmoins quand vous volerez vers d'autres horizons vous pourrez gouter à ces petits plus ! J'oubliai le CDI aussi !

A : Ah oui, c'est mieux qu'un CNE ?

B : Oui, on n'est pas précaire. Le seul plus du CNE est de pouvoir partir rapidement et mettre son patron dans la merde ! Ce que je ne me suis pas gênée pour faire d'ailleurs..

A : J'attends cet instant avec impatience ! D'autres éléments t'ont poussé à aller voir ailleurs ?

B : Le management ! C'est difficile de travailler tous les jours avec des responsables incompétents. J'avais un peu peur de devenir un légume écervelé incapable de prendre la moindre initiative.

A : Les cons y'en a de partout ! N'as-tu pas peur de trouver aussi con dans ta nouvelle société ?

B : Ta remarque n'est pas idiote. Mais tu es aussi bien placé que moi pour constater que nous avons des champions du monde dans nos rangs et que même ton chat est plus intelligent !

A : Un point pour toi ! D'autres raisons d'aller voir ailleurs ?

B : Je pense qu'on a fait le tour mais ca fait déjà pas mal non ?

A : En effet ! Ne vas-tu pas avoir de regrets de nous quitter ?

B : Je dois reconnaitre que notre équipe, hors management, est sympa et on se marre bien. C'est le seul risque qu'on prend. On ne connait pas ses futurs collègues et on ne les choisit pas ! Ceci dit je suis optimiste ! Nos franches rigolades qui suivaient notre consternation vis-à-vis de nos supérieurs me manqueront également. Enfin, à une autre niveau, l'odeur de fennec de notre DAF me manquera aussi !

A : C'est surprenant !

B : C'est pas l'odeur en elle-même qui va me manquer. C'est le coté pratique : quand on joue au Spider cette odeur caractéristique permet de rapidement zapper l'écran et faire semblant de travailler. C'est un super signal d'alarme !

A : Intéressant, je n'y avait pas pensé ! Merci pour le tuyau ! Tu n'es pas sans savoir que tous tes collègues t'envient ! Tu as des conseils à leur donner ?

B : La première chose, basique, est de répondre à des annonces ! Ensuite, il faut savoir gérer ses arrêts maladie avec talent : intoxication alimentaire à cause de crevettes, grippe supersonique... L'indigestion reste quand même la meilleure excuse ! Le problème était mon médecin. Il était vraiment inquiet de me voir une fois par semaine !

A : Merci pour les conseils ! Merci également de nous avoir consacré quelques instants avan ton départ; Je n'ai plus qu'à te souhaiter bonen chance ! De toutes façons, on reste en contact ?

B : Bien sur ! Et surtout n'oubliez pas, le ciel est plus beau ailleurs et ne vous découragez pas face aux recruteurs aimables comme commes des poignées !

23 novembre 2006

Une élection avant les Présidentielles !

Des élections importantes approchent ! Vous avez jusqu'au 31 décembre pour vous inscrire sur les listes et c'est fondamental ! Tu votes ou tu fermes ta gueule !

Il y a d'autres élections importantes et notamment le Ballon de Plomb ! Presque aussi prestigieux que le Ballon d'Or, l'avantage de ce scrutin est que ce sont les internautes qui sont consultés !

Je vous renvoie donc vers ce lien ! Naviguez aussi sur le site car Les Cahiers du Football sont une référence et c'est un fan de l'OM qui vous dit ca !

Perso, j'ai une préférence pour Bernard Mendy mais votez en votre âme et conscience !

20 novembre 2006

Après le beaujolais nouveau, le management nouveau est arrivé !

Depuis une quinzaine de jours, nous avons pu constater un changement du management des Ressources Humaines au sein de notre petite entreprise. En effet, notre collègue Britchick a décidé de nous quitter afin d'occuper un nouveau poste et intégrer une nouvelle entreprise. Nous sommes encore sous le choc car nous ne comprenons pas son choix ! Elle quitte une entreprise sans avantage et perspective de carrière pour en rejoindre une autre qui lui propose un salaire supérieur, plus de responsabilités, des RTT, une mutuelle... Bref, incompréhensible !

Afin d'éviter une fuite des cerveaux, mon patron a radicalement changé son style de management. Il est désormais plus près de ses employés, plus proche de nos préoccupations. Il essaye donc de faire la conversation mais sans succès ! Malheureusement pour lui, on préfère jouer au Solitaire plutôt que de participer à son petit manège.

En début de semaine dernière, nous avons pu cependant assister à une scène assez marrante et consternante par son hypocrisie.

Je fêtais mon 28ème anniversaire. Ce sont des choses qui arrivent, généralement un fois l'an. J'arrive tranquille au boulot et j'avais apporté pour l'occasion le petit déjeuner. Mon boss arrive, nous salue rapidement pour ne pas nous snober et va s'enfermer dans son aquarium. Mes collègues arrivent au fur à mesure et me souhaitent mon anniversaire jusqu'au moment ou l'une d'entre eux parle involontairement un peu plus fort. Ces mots arrivèrent aux oreilles de mon boss et du temps que l'information circule dans ces deux neurones, il déboule dans le bureau et me souhaite mon anniversaire en braillant.

Il ne pouvait pas s'arrêter de me féliciter. J'avais beau lui expliquer que je n'avais pas fait grand chose pour prendre un an de plus, que l'espérance de vie étant d'environ 80 ans, atteindre l'âge de 28 ans ne constitue pas un réel exploit, rien ne pouvait le stopper !

J'utilise l'excuse que les croissants vont sécher pour m'éclipser dans la cuisine et on s'installe tranquille pour causer. Environ cinq minutes après (le temps d'une clope en fait), notre DAF arrive dans la cuisine pour également me féliciter (il faut que je revois les chiffres officiels car je ne vois toujours pas l'exploit). Ceci dit, bien qu'il n'avait rien à dire et à faire il squatte la cuisine. Ils ne perdent pas le nord ! Il ne faudrait pas qu'on perde de précieuses minutes de travail au prix qu'on nous paye !

Bref nous entamons une discussion visuelle entre collègues afin de savoir qui de lui ou de nous tiendra le plus longtemps sans lâcher un mot et à ne rien faire. Il nous a fallu quelques minutes pour réaliser qu'il serait imbattable vu qu'il bosse moins qu'un fonctionnaire et qu'on se ferait chier avant lui. Nous avons donc décidé de lever le camps afin d'aller dans nos bureaux... pour discuter

J'ai subi (vraiment !) toute la journée les félicitations de mon patron. Même si c'est hypocrite ça fait plaisir une fois, deux fois ça passe mais il ne faut pas en faire des caisses non plus. Je pense donc que nous allons nous cotiser afin de lui payer une formation Ressources Humaines. Il comprendra peut-être ainsi qu'en passant d'un extrême à l'autre de façon aussi grotesque qu'il s'enfonce et qu'en aucun cas il remonte dans notre estime !

15 novembre 2006

DAF à la place du DAF

Nos fans doivent être déçus ! Cela fait deux semaines sans mise à jour ! L'équipe de rédaction s'excuse ! Cela dit, j'occupe actuellement deux postes : celui dans ma boite actuelle et chercheur d'emploi. Ça ne laisse pas beaucoup de temps libre ! Sans penser aux nouvelles responsabilités que l'on m'a confier ! C'est bien évidemment le sujet de ce nouvel article !

Je vous ai précédemment décrit le traitement des demandes clients il y a quelques temps. Devant le nombre phénoménal des demandes, notre DAF a décidé de déléguer la lourde tâche de la répartition géographique et de la codification ! Et qui fut désigné pour cette mission d'importance CAPITALE : bibi !

Tout se passais normalement, un après-midi tranquille. J'étais en train de gérer mon élevage virtuel de cochons et le téléphone sonne. Mon DAF veut me parler et il emploie un ton solennel. Vont-ils me virer ? Vais-je pouvoir me dédier à ma recherche d'emploi en touchant les Assedic. Un espoir était né...

"Alcool38, tu n'es pas sans savoir que nous avons eu énormément de demande de la part de nos clients (je vous rapporte ces propos sans fautes d'orthographe bien sur !). J'ai beaucoup de travail (tu m'étonnes, il venait de recevoir La conjugaison des verbes du premier groupe pour les Nuls) et je vais avoir besoin de ton aide.
Je vais te confier les demandes et tu vas les trier par région. Tu vas aussi agrafer la fiche de suivi. Ceci dit, il faut que je te forme car c'est pas compliqué mais c'est un peu complexe"

Bref, après une intense formation d'un quart qui consistait à m'expliquer qu'il fallait faire un tas pour chaque région et qu'il fallait agrafer le fiche de suivi par dessus la demande (oui, oui, 15 minutes pour ça !) il m'a confié le Graal !

Je reviens à mon bureau et pas peu fier. Tous mes collègues étaient verts de jalousie et me harcelaient de questions : tu es passé sous le bureau, il t'a menacé, tu lui as sauvé la vie hier ?... Imperturbable, je me lance dans ma mission. Je devais me concentrer car j'avais passé une soirée plutôt alcoolisée la veille et j'avais encore la tête dans le cul (peut-être même encore quelques grammes dans le sang). Bref, vingt minutes après ma tâche accomplie, je retourne voir mon DAF. Il m'accueille avec un grand sourire croyant il devrait répondre à de multiples questions qui me serraient venues avec le recul. Mais non, je lui rends son tas tout trié.

Je ne vous raconte pas sa tête. Il ne lui fallait pas moins de trois jours pour faire ce boulot, et je lui ramène ça en vingt minutes. Je le laisse pétrifié et je vais décuver devant mon PC.

Après s'être remis de ses émotions (soit environ une heure), il revient me voir en me félicitant et me confie une tâche supplémentaire : la codification couleur ! Encore dix minutes de formation pour m'expliquer l'utilisation des trois stabilos et il me laisse.

Cette rude tâche fut accomplie en 5 minutes; Cela dit, je ne suis pas allé le voir tout de suite. Je voulais lui éviter un infarctus. J'ai patiemment attendu deux heures pour lui rendre les copies.

Mon boss n'était pas là ce jour mais j'eu le droit à des félicitations pour mon efficacité le lendemain ! Le surlendemain, mon DAF vint me voir à nouveau afin de traiter les dernières demandes. Il fit à nouveau appel à mes services car, de ses propres mots, "j'étais très doué". Evidemment j'ai réalisé le tri mais également la codification !

Inutile de vous dire que j'ai pris une nouvelle dimension dans mon entreprise. Je suis désormais Tri & Codification Manager ! Tous mes collègues m'envient.

J'ai longuement hésité à demander une renégociation salariale avec cette nouvelle mission. Je me suis ravisé car je pense que mon DAF aurait pu penser que je voulais prendre sa place. C'est idiot car je ne dispose malheureusement pas de ses multiples talents mais il est un peu parano.

Depuis cet épisode, tous mes collègues cherchent à prendre de nouvelles responsabilités ! Je les comprends car une telle promotion éveille des jalousies ! Les postes de vérificateur des tableaux posé droit, examinateur de bureaux et poubelles, contrôleur de la température du bureau sont ouverts ! Et dire qu'on se plein de l'absence d'évolution de carrière ! Ca pète sur un CV !

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